La performance énergétique d’un logement est devenue l’un des critères d’achat essentiels pour les acquéreurs, d’autant plus depuis que les passoires thermiques subissent de nouvelles contraintes. Les loyers de tels biens trop énergivores sont désormais gelés, et leur interdiction d’être loués sera effective dès 2025 pour les logements classés G, suivis par les logements classés F dès 2028 et classés E dès 2034. Au total, près de 4,5 millions de logements devront donc être rénovés énergétiquement pour continuer à être présents sur le marché locatif, sans compter les locations saisonnières.
Les locataires prennent eux aussi en considération le DPE avant de signer leur contrat de bail, en prenant connaissance de l’estimation annuelle de consommation énergétique. Obligatoire pour vendre et louer, le DPE permet de rédiger l’annonce de mise en vente ou en location. Une forte sanction financière peut d’ailleurs être appliquée au propriétaire si l’annonce n’indique pas la classe énergétique ou l’estimation de consommation d’énergie sur un an. Il ne faut pas oublier que le diagnostic de performance énergétique est opposable d’un point de vue juridique, et que vous ne pouvez confier sa réalisation qu’à un diagnostiqueur qualifié.
Annexé au contrat de vente ou de location, le DPE indique également quels travaux pourraient être réalisés pour améliorer l’état énergétique du bien. De la note obtenue au DPE dépend la réalisation d’un audit énergétique pour les logements en monopropriété. Son importance croissante au vu de l’évolution de la réglementation relative au réchauffement climatique en fait une pièce maîtresse de tous vos projets immobiliers.